mercredi 21 septembre 2011

Pékin ville de lumière.



J'observe la ville. Oui, j'observe Pékin, une ville mais pas seulement. Non, Pékin attend le crépuscule et s'embrase, brille de mille feu et étend ses ténèbres lumineuses jusqu’à l'horizon.
Moi, du haut de mon petit immeuble qui pourtant gratte le ciel et chatouille les étoiles, j'observe. Je contemple le panorama qui s'offre à mes yeux, curieux de découvrir une réalité qui parait sortir d'un rêve.
Des tours gracieuses, avides de s'élever toujours plus haut vers l'infini de l'univers, s'étendent à perte de vue tel des falaises surplombant la route. Oui, cette route qui s’illumine à la manière d'une rivière de feu. Elle sillonne la ville à la recherche de passant assez fou pour s'y engager et disparaître dans les flots tumultueux des voitures.
Au loin, des formes floues, si douces, peut être quelques collines ou montagnes, dominent la ville de leurs couleurs chaleureuses, si rassurantes.
Pékin se révèle tel un volcan, quelques grondements s'en élèvent sans pourtant être menaçants. Pékin, jalonnée de falaises et de rivière de lave. Pékin, ville de lumière. Tu t'élève dans un mouvement céleste vers des cieux interdits.

Flamme Noire / Galou