dimanche 6 novembre 2011

Pauline


"Vous vous réveillerez dans un caveau où nul n'est descendu depuis vingt ans, et dans lequel, d'ici à vingt ans peut-être, nul ne descendra encore. N'ayez donc aucun espoir de secours, car il serait inutile. Vous trouverez du poison près de cette lettre : tout ce que je puis faire pour vous est de vous offrir une mort prompte et douce au lieu d'une agonie lente et douloureuse. Dans l'un et l'autre cas, et quelque parti que vous preniez, à compter de cette heure, vous êtes morte."

Alexandre Dumas

mercredi 21 septembre 2011

Pékin ville de lumière.



J'observe la ville. Oui, j'observe Pékin, une ville mais pas seulement. Non, Pékin attend le crépuscule et s'embrase, brille de mille feu et étend ses ténèbres lumineuses jusqu’à l'horizon.
Moi, du haut de mon petit immeuble qui pourtant gratte le ciel et chatouille les étoiles, j'observe. Je contemple le panorama qui s'offre à mes yeux, curieux de découvrir une réalité qui parait sortir d'un rêve.
Des tours gracieuses, avides de s'élever toujours plus haut vers l'infini de l'univers, s'étendent à perte de vue tel des falaises surplombant la route. Oui, cette route qui s’illumine à la manière d'une rivière de feu. Elle sillonne la ville à la recherche de passant assez fou pour s'y engager et disparaître dans les flots tumultueux des voitures.
Au loin, des formes floues, si douces, peut être quelques collines ou montagnes, dominent la ville de leurs couleurs chaleureuses, si rassurantes.
Pékin se révèle tel un volcan, quelques grondements s'en élèvent sans pourtant être menaçants. Pékin, jalonnée de falaises et de rivière de lave. Pékin, ville de lumière. Tu t'élève dans un mouvement céleste vers des cieux interdits.

Flamme Noire / Galou